En 2015, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture lance un projet pour « transformer l’éducation en Afrique grâce aux TIC », les technologies d’information et de communication. En ce sens, l’UNESCO cherche par là à encourager le développement humain et social en Afrique grâce à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour l’éducation (TICE). Avec un taux de pénétration d’Internet croissant sur le continent, il est vrai que l’intérêt pour les outils numériques augmente. Ainsi, les TIC ont le pouvoir de compléter, d’enrichir et de transformer positivement l’éducation.
Une solution pour une éducation de qualité
Contre toute attente, les dernières années témoignent d’un accroissement de l’usage de nouvelles technologies en matière d’apprentissage, de diffusion de contenus éducatifs et d’un accompagnement pédagogique. Les nouvelles technologies permettent avant tout d’atteindre les populations vulnérables dans les pays en développement. Grâce à elles, il est plus facile de mettre en place des cours en ligne pour pallier les problèmes d’infrastructures, de fermetures d’établissement scolaire ou encore le manque de professeurs.
De surcroit, internet représente une réserve de cours, d’exercices et de corrigés qui peuvent d’une part améliorer la compréhension des cours, et de l’autre combler un manque. En effet, les ressources en ligne peuvent aider les élèves à se mettre au jour. Le tout est de les rendre accessible au plus grand nombre tout en les adaptant aux programmes locaux.
Une solution accessible pour tous
Depuis plus d’une décennie, la vitesse de diffusion des TIC a été particulièrement rapide en Afrique subsaharienne d’après la Rubrique Analyse Economique en 2016. Si 350 millions de personnes n’ont toujours pas accès ni à école ni à l’électricité, elles vivent cependant dans des zones couvertes par le réseau mobile. Par conséquent, les nouvelles technologies pourraient construire l’éducation africaine de demain.
Une solution à l’origine de la naissance de Skoole
En 2018, les élèves de la zone anglophone du Cameroun se retrouvent privés d’écoles dès la rentrée. Pendant plus d’un mois, ils emmagasinent un retard considérable sur le reste du pays. En revanche, les élèves camerounais sur l’ensemble du territoire passeront les mêmes examens à la fin de l’année scolaire. Les deux soeurs cadettes de Daril Ndodjang se retrouvent parmi les élèves ralentis par la crise. Ce dernier décide alors de leur envoyer des cours via Whatsapp pour qu’elles puissent se former à la maison. Et elles, les partagent ensuite avec leurs camarades. C’est ainsi que nait Skoole !
Notre organisation sociale est initialement créée pour mettre à disposition des contenus éducatifs conformes aux programmes pour les élèves Camerounais via sa plateforme skoole.org. Aujourd’hui Skoole développe avec des startups de premier plan des technologies pour faciliter l’accès à l’éducation au plus grand nombre.